LE  SERVICE  DE  DIEU

Cette rubrique traite principalement du service de Dieu, et des problèmes qui y sont relatifs. Régulièrement nous inclurons de nouveaux textes. Vous pouvez nous en  communiquer qui viendront enrichir la rubrique !

 

Cliquez sur un titre pour accéder au texte le concernant...

Crises...

Le découragement

Je ne regarde pas...

Si seulement nous avions autant de bon sens que les oies...

La vie de Susanna Wesley

Le choix des douze

On recherche un pasteur...

Les deux cruches

La vie est comme un tricot

Satan le testeur

Un gros village

La vision divine

Secrets de la vie chrétienne

Comment discerner la volonté de Dieu

L'hypocrisie spirituelle

Prière de Charles de Foucault

Comment porter notre fardeau ?

Solitude

Un mot de Dieu aux affligés

De la vision à la réalité

La fournaise de l'affliction

La conversion continuée

Cadeau

L'âne

Apprendre à écouter Dieu

Écouter de toute son âme

Vous sentez-vous épuisé spirituellement ?

Surmonte la mal par le bien

Dieu combat pour nous

Acceptons-nous d'être mis au ban de la société ?

La lettre d'Amour du Père

La ténacité spirituelle

Prisonnier, mais plus heureux qu'un roi !

Tribulations et épreuves


 

 

Il y a des crises dans nos vies, dans lesquelles nous disons ou nous faisons des choses, que dans des moments où nous sommes en pleine possession de nous-mêmes, nous n'aurions jamais ni dites, ni faites.

Ces explosions, qui ont lieu quand nous ne sommes pas sur nos gardes, révèlent seulement ce qui est dans le cœur.

C'est dans ces moments-là que nous nous montrons tels que nous sommes, et que nous révélons notre être intime.

Ce n'est pas la crise qui fait le héros : la crise montre seulement que l'esprit héroïque est là, à la base de notre nature : la crise le révèle.

Quand Pierre, lors de son reniement, laissa échapper le cri passionné : "Je n'en suis  pas !" (Jean 18 : 17) en réponse à la question de la servante, il révélait à lui-même, et aux autres, que ce qui est compris dans l'état d'un disciple de Jésus, n'avait pas encore pris entière possession des profondeurs de son cœur.

Christ réclame, et c'est Son droit, la place la plus haute dans nos cœurs. Il demande qu'aucune relation terrestre ne s'interpose entre Lui et nous. Lui avons-nous donné d'une manière définitive cette place, et quand d'autres droits vont à l'encontre, les soumettons-nous aux siens ? C'est seulement à cette condition qu'Il peut inonder nos cœurs de Son amour et nous remplir de Sa joie.

Il sait que notre nature est souillée par le péché et que notre vie propre est en opposition avec la vie par l'Esprit qu'Il veut que nous vivions ; aussi, Il dit qu'il faut que nous fassions l'abdication de notre moi, et que nous le gardions à l'état de mort. Il dit encore, que nous devons prononcer ce jugement de mort contre toute vie propre, la clouant à la croix du Christ.

Il désire nous unir à Lui, dans une association pour le salut du monde, pour lequel Il a payé le prix de la Rédemption. Il nous demande de nous mettre, avec tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons, à Sa disposition.

Pierre était séparé des choses et des personnes pour suivre Christ ; mais il n'avait pas renoncé à lui-même et il avait reculé devant les souffrances auxquelles la croix fait penser.

C'est quand nous faisons vraiment Jésus "Le Seigneur de tout", qu'Il peut nous dire : "Vous êtes mes disciples" en vérité.

Qu'Il nous rende capable, chacun de nous, de Lui répondre, quand la question nous sera posée : "Es-tu, toi aussi, un disciple de cet homme ?" - "Seigneur, Tu sais toutes choses, Tu sais que je T'aime, je veux Te suivre jusqu'au bout".

 

(H. Smeeton   "Notre petite feuille")

 


 

 

 

Le découragement... d'où vient-il ? Il arrive parfois comme un vent sec et aride d'un désert de solitude. Quelque chose se met à dépérir en soi...

A d'autres moments il ressemble plutôt à une brume glacée qui s'insinue par tous les pores, nous engourdit l'esprit et nous obscurcit le chemin. 

Qu'est-ce qui fait que le découragement dépouille la vie de toute joie et nous laisse un sentiment de vulnérabilité et d'insécurité ? Je n'en connais pas toutes les raisons. La plupart me sont même inconnues, mais j'en connais au moins une : ne pas avoir de refuge. Les refuges se font rares de nos jours... tu sais : je parle de gens qui se donnent la peine d'écouter, qui savent garder un secret. On a tous besoin d'un port où se retirer quand on se sent usé par les intempéries, battu par l'orage. (...)

Je crois de tout mon cœur que Christ veut que son Église soit... une fraternité où l'on puisse entrer et dire qu'on coule, qu'on n'en peut plus, qu'on en a marre. (...)

De quoi as-tu besoin quand les digues fragiles de ta vie sont entamées par les circonstances et que la douleur et la confusion menacent de tout submerger ? Tu as besoin d'un refuge, de quelqu'un qui écoute et qui comprenne. (...)

David : acculé, meurtri par l'adversité et luttant pour surmonter la mauvaise image qu'il avait de lui-même, a écrit ces mots dans le journal de ses malheurs :

"Éternel ! je cherche en toi mon refuge : que jamais je ne sois confondu ! Délivre-moi dans ta justice ! Incline vers moi ton oreille, hâte-toi de me secourir ! Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, où je trouve mon salut !" (Psaume 31 : 2-3)

A bout de force et blessé dans son esprit, David crie qu'il a besoin d'un "refuge". En hébreu, le mot suggère un endroit protecteur, un lieu sûr et secret. Il dit au Seigneur qu'Il est devenu, lui Yahvé Dieu, son refuge. En Lui cet homme affligé a trouvé un encouragement...

 

"Seigneur... le monde me donne le cafard... je me sens très mal. Je suis bien trop fatigué pour prier, je suis très pressé, et en plus j'en veux à tout le monde... au secours !"

 

("Donne-moi du courage" - Paroles de compassion pour les coeurs lourds - Ch. R. Swindoll - Editions Vida - 1990)

                    


   

 

Je ne regarde pas en arrière, Dieu connaît mes efforts infructueux , les heures perdues, mes péchés et mes regrets. Je laisse tout à Dieu qui m'a donné un Sauveur et me pardonne avec bonté, effaçant toutes mes transgressions.

Je ne regarde pas en avant. Dieu connaît mon avenir, la route qui longue ou courte, me conduira à Sa maison ; Jésus sera avec moi dans chaque épreuve et portera pour moi le fardeau.

Je ne regarde pas autour de moi. Les frayeurs m'assailliraient, si grand est le tumulte de la mer agitée de la vie, si sombre est le monde plein de méchanceté, si vain l'espoir de bonheur et de paix qu'il m'offre.

Je ne regarde pas en moi, ce qui me rendrait si malheureux, car je n'ai rien en moi sur quoi fonder mon espérance. Je ne vois rien que faillite et manquements, faibles résolutions se brisant en poussière.

Mais je regarde en haut, en haut vers Jésus, car là mon cœur peut se fixer, mes craintes s'apaisent, là je trouve la joie et l'amour.

La lumière divine dissipe les ténèbres et apporte à mon cœur paix parfaite et plénitude d'espérance.

 

"Tu garderas dans une paix parfaite l'esprit qui s'appuie sur toi, car il se confie en toi"        (Esaïe 26 : 3)

"Sur Dieu seul mon âme se repose paisiblement." (Psaume 62 : 11)

 


 

 

 

   Voici un fait :

Lorsqu'une oie fait battre ses ailes, elle crée une aspiration d'air pour celle qui la suit. Durant leur vol, le fait qu'elles soient regroupées dans une formation en V, permet aux oies d'améliorer  de 71 % leur efficacité.

En voici la leçon...

Des personnes qui partagent une même vision et un même sens de la communauté atteindront plus vite et plus facilement leur destination, car elles voyagent dans la confiance mutuelle.

 

   Voici un fait :

S'il arrive qu'une oie sorte du rang pour voler seule, elle sent soudain la force de résistance de l'air, et revient rapidement dans la formation, pour bénéficier de l'aspiration créée par l'oie qui la précède.

 

En voici la leçon...

Si nous avions autant de bon sens qu'une oie, nous resterions en formation avec ceux qui suivent le même cap que nous et serions prêt à accepter leur aide, tout en leur apportant la nôtre.

 

   Voici un fait...

Quand l'oie de tête est fatiguée, elle revient à l'intérieur de la formation, et une autre oie prend sa place.

En voici la leçon...

Cela vaut la peine de se relayer dans les tâches difficiles, et de partager le leadership à plusieurs ; comme les oies, nous dépendons ainsi les uns des autres.

 

   Voici un fait :

Les oies situées à l'arrière de la formation crient pour encourager celles du devant à conserver leur vitesse.

En voici la leçon...

Nous devons nous assurer que nos cris depuis l'arrière sont des encouragements et pas autre chose.

 

   Voici un fait :

Quand une oie tombe malade, est blessée ou tuée, deux oies la suivent et descendent avec elle pour l'aider et la protéger. Elles restent avec elle jusqu'à ce que celle-ci soit capable de repartir ou meure. Puis elles repartent avec une autre formation ou pour tenter de rattraper le groupe.

En voici la leçon :

Si nous avons autant de bon sens que les oies, nous aussi resterons proches les uns des autres dans les temps difficiles, tout comme lorsque nous sommes forts.

 


 

 

  • L A  V I E  D E  S U S A N N A  W E S L E Y

 

Dix de ses dix-neuf enfants moururent avant qu'ils aient atteint l'âge de deux ans, et l'une de ses filles avait des malformations. Cela ne l'empêcha pas d'écrire dans son journal que les souffrances qu'elle traversait ont servi "à son avancement spirituel et à la gloire éternelle. Loué sois-tu, Seigneur !"

Le père de Susanna refusa de se conformer à une loi anglaise de 1662 qui obligeait tous les croyants à suivre le "Book of Common Prayer" (Livre de prière ordinaire). Cinq mille chrétiens comme lui refusèrent de se conformer à cet enseignement (on les appelait "les non-conformistes") et périrent dans les prisons à cause de leur foi.

Le mari de Susanna persévéra dans l'Eglise Anglicane. Parce qu'il ne renonçait pas à la quitter, sa grange fut incendiée et sa propre congrégation mécontente le fit arrêter et emprisonner. Susanna connut une pauvreté extrême. Un malfrat entailla les pis de la vache des Wesley, de sorte que Susanna dut trouver ailleurs du lait pour ses enfants. Elle disait : "La religion, ce n'est autre chose que d'accomplir la volonté de Dieu, et non la nôtre. Le ciel ou l'enfer dépendent uniquement de cela".

Susanna scolarisa ses enfants durant six heures par jour dans sa maison. Un jour, des paroissiens en colère mirent le feu au toit de celle-ci. Toute la famille put échapper au désastre, excepté John, âgé de six ans, qui sauta par la fenêtre alors que le toit s'écroulait.

Adulte, John Wesley devint prédicateur, puis fondateur de l'Eglise méthodiste, mais il fut interdit de parole par la plupart des Eglises d'Angleterre. Souvenons-nous des chants écrits par Charles Wesley, le fils de John. Susanna WESLEY mourut le 23 juillet 1742.

Prenons courage dans nos épreuves, et soyons conscients que les batailles spirituelles et les victoires qui auront un effet sur la vie des générations futures n'ont pas été gagnées lors de simples conversations légères autour d'une tasse de thé. Elles ont été gagnées par les sacrifices résultant des pierres cachées de notre fondement. Apprenons à suivre ces traces...

 

(La Voix des Martyrs 11/97)


 

 

  • L E   C H O I X   D E S   D O U Z E

 

Voici une petite histoire (d'auteur inconnu) qui met en évidence que les voies du Seigneur ne sont pas les nôtres. 

L'histoire raconte qu'avant de choisir les douze individus de son "Conseil de Direction", Jésus consulta un Conseil en management" pour avoir une évaluation complète de leurs qualités de leader. Le rapport final n'était pas très encourageant, et suggérait que Jésus devrait continuer à chercher des hommes au potentiel plus prometteur :

"Simon Pierre est plutôt instable, si l'on considère ses accès de colère. André n'a absolument aucune qualité de chef. Les deux frères Jacques et Jean placent leur intérêt personnel au dessus de la loyauté à la compagnie. Thomas questionne tout, ce qui tend à faire baisser le moral. Matthieu est sur la liste noire du Bureau du Consommateur de Jérusalem. Jacques, le fils d'Alphée, et Thaddée, ont des tendances radicales et tous deux montrent des signes de dépression..."

Cependant, le rapport du Conseil en management stipulait que tout n'était pas perdu. Les conseillers pouvaient voir qu'un des apôtres avait un grand potentiel. Devinez de qui il s'agit ? : "Voici un homme capable et plein de ressources, qui a le contact facile, un sens inné du commerce et des contacts en haut lieu. Il est très motivé, ambitieux, et responsable. Nous recommandons que Judas Iscariote soit votre responsable et votre bras droit..."

La morale est claire : si nous jugeons les candidats potentiels pour le travail du Seigneur sur les seuls critères de leurs talents "visibles", nous choisirons immanquablement des personnes qui ne conviennent pas...

(bulletin de l'ICCRS - n°5 - oct 2000)

 


 

  • O N   R E C H E R C H E  U N  P A S T E U R...

 

Une paroisse cherchait un pasteur. Las d'entendre les exigences des paroissiens au sujet des candidats potentiels, un Conseiller de la paroisse sortit de sa poche une lettre, laissant entendre qu'elle émanait d'un nouveau candidat capable de rallier tous les suffrages. Il en fit la lecture devant le Conseil de l’Assemblée :

  « Messieurs, j'ai entendu dire que votre paroisse cherche un pasteur, et j'aimerais me proposer comme candidat ; j'ai quelques qualités, me semble t-il, que vous pourriez apprécier. J'ai reçu la grâce de pouvoir prêcher avec beaucoup de puissance et de conviction, et je suis aussi écrivain. Certains disent que je suis un bon organisateur. Oui, c’est vrai, j'ai toujours inscrit une ferme conviction dans le cœur des gens, dans la plupart des endroits où je suis allé.

D’autres cependant formulent des objections contre moi. J'ai déjà les 50 ans passés ; nulle part je n'ai servi une paroisse plus de trois ans de suite. J'ai dû en quitter quelques-unes après y avoir amené une certaine mésentente. Je dois aussi admettre que j'ai été en prison trois ou quatre fois, mais pas parce que j’avais fait quelque chose de vraiment faux… Ma santé laisse à désirer, et pourtant je dois faire du travail manuel pour pouvoir manger comme tout le monde.

Les paroisses que j'ai servies étaient en général petites, tout en se trouvant dans des grandes villes. A plusieurs endroits, je ne me suis pas très bien entendu avec les chefs religieux d’autres communautés. Pour dire la vérité, quelques-uns m’ont même frappé ! Au point de vue administration, je ne suis pas spécialement fort. Je suis connu comme celui qui oublie parfois qui il a baptisé. Néanmoins, si je puis vous être utile, je ferai de mon mieux pour servir votre paroisse, même si je devais de nouveau travailler de mes mains pour joindre les deux bouts.»  

Après la lecture de la lettre, ce fut un tollé général dans la salle de réunion. On se demandait, dans le Conseil, comment un tel candidat, ex-taulard, maladif, querelleur, perdant la mémoire et semant quelquefois la discorde, pouvait même penser être agréé ! C’était tellement hors du commun, qu’on voulût connaître le nom de ce mauvais coucheur…  

Et le conseiller qui avait lu la lettre regarda sur l’arrière de l’enveloppe et lut : « Messieurs, son nom, c’est :  

"Apôtre Paul". »

 

 

« Dieu écrit droit sur des lignes courbes »    (proverbe portugais)

 


 

 

Un vendeur d'eau, chaque matin, descend à la rivière, remplit ses cruches, part vers la ville distribuer de l'eau à ses clients... Une des cruches, fissurée, perd de l'eau ; l'autre, toute neuve, rapporte plus d'argent. La pauvre fissurée se sent inférieure. Elle décide, un matin, de se confier à celui qui la remplit.

- Tu sais, dit-elle, je suis consciente de mes limites, tu perds de l'argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonne mes faiblesses !

Le lendemain, en route vers la rivière, notre vendeur d'eau interpelle sa cruche fissurée et lui dit : 

- Regarde sur le bord de la route ! 

- C'est joli, c'est plein de fleurs ! 

- C'est grâce à toi, réplique le vendeur d'eau. C'est toi qui, chaque matin, arroses le bas-côté de la route. J'ai acheté un paquet de graines de fleurs et je les ai semées le long de la route et toi, sans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour...

Nous sommes tous un peu fissurés, mais Dieu, si nous le lui demandons, sait faire des merveilles avec nos faiblesses.

 


 

 

Dieu nous donne la laine et les aiguilles.

Il nous dit : "Tricote de ton mieux, une maille à la fois".

Une maille est une journée sur l'aiguille du temps.

Dans un mois, 30 ou 31 mailles.

Quelques unes sont à l'endroit, d'autres sont à l'envers.

Il y a aussi des mailles échappées, mais on peut les reprendre.

Que de mailles marquées !

La laine que Dieu m'a donnée pour tricoter ma vie est de toutes les couleurs.

Rose comme mes joies, noire comme mes peines, grise comme mes doutes, verte comme mes espérances, rouge comme mes affections, bleue comme mes désirs, blanche comme mon don total à celui que j'aime.

Seigneur, donne-moi le courage de terminer mon tricot, afin que tu le trouves digne de l'exposition éternelle des travaux des hommes...

F.L.


 

 

L'un des principaux instruments que Dieu utilise pour nous tester est Satan. Deux fois dans les Écritures, il est appelé "le tentateur", ce qui pourrait être traduit de façon plus littérale par "le testeur".

Dieu utilise Satan pour tester l'humanité. Cela a commencé avec les premiers êtres humains, Adam et Ève. Dieu les a placés dans le jardin avec un simple commandement négatif : ne pas manger le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Puis Satan est entré dans le jardin et les a tentés avec la seule chose que Dieu leur avait interdite. Quand ils ont succombé à cette tentation, Dieu a prononcé un jugement sur les trois ; Satan avait joué son rôle de testeur, Adam et Ève avaient échoué au test et la responsabilité leur incombait entièrement.

Satan a eu la permission de jouer le rôle du testeur dans la vie même de Jésus. Quand Jésus eut jeûné quarante jours dans le désert, le tentateur (le testeur) s'est approché et lui a infligé trois tentations (tests) successives. Là où le premier Adam avait échoué, le dernier Adam a gagné. Il a passé victorieusement et avec succès les trois tests et Satan a dû se retirer.

Trois ans et demi plus tard le testeur eut à nouveau la permission d'aller vers Jésus. Tout d'abord, Satan est entré dans Judas Iscariot et l'a utilisé pour trahir Jésus. Ensuite, Satan a incliné une multitude d'hommes impies à demander la crucifixion de Jésus. Une fois encore, Jésus a passé le test : de sa propre volonté, il a donné sa vie en sacrifice pour les péchés de toute l'humanité.

C'est là pourtant que la sagesse insondable de Dieu a atteint son apogée. Le sacrifice d'expiation à la croix avait en fait annulé tous les droits que Satan avait sur l'humanité déchue. Sa victoire apparente est devenue la cause de sa défaite irrévocable.

Cependant Dieu voulait encore utiliser Satan d'une autre façon pour démontrer sa propre sagesse insondable. Satan avait tenté l'humanité à se rebeller contre Dieu et se l'était ainsi assujettie. A travers le sacrifice expiatoire de Jésus sur la Croix, Dieu ne nous a pas seulement sauvés de nos péchés, mais il a fait de nous des héritiers de son royaume, nous transformant en instruments par lesquels il inflige la défaite à Satan ; les esclaves de ce dernier deviennent ses conquérants. Seul Dieu était capable d'imaginer un tel plan !

Derek Prince (La Lettre d'enseignement 13 - mars 2001)


 

 

Si nous pouvions réduire la population de la terre à un village de précisément 100 personnes, en gardant les proportions actuelles des êtres hyumains existants, ce village sensiblement à ceci :

"57 seraient Asiatiques, 21 Européens, 14 de l'hémisphère Ouest et 8 Africains. Il y aurait 52 femmes et 48 hommes. 70 non-blancs et 30 blancs. 70 seraient non-chrétiens et 30 le seraient. 89 seraient hétérosexuels, 11 homosexuels. 6 personnes possèderaient 59 % de toutes les richesses de la planète et toutes les 6 seraient de l'Amérique du Nord. 80 seraient logés dans des taudis, 70 seraient analphabètes, 50 souffriraient de malnutrition. 1 serait au seuil de la mort et 1 au seuil de la naissance. 1 aurait une éducation universitaire et 1 possèderait un ordinateur."

Ceci devrait susciter en nous un profond sentiment de reconnaissance pour la qualité de vie que nous avons...

 


 

"Tout pour qu'Il règne" 


"Je ne voulus pas désobéir à la vision céleste." Actes 6, 19.

Lorsque nous perdons la vision de Dieu, c'est toujours notre faute: c'est
que notre âme est une outre percée. Si notre foi ne se traduit pas en
activité pratique, la vision s'évanouit. Obéir à la vision céleste, c'est
nous donner tout entiers, pour qu'Il règne; c'est maintenir la vision
toujours sous nos yeux; non pas seulement durant nos prières ou nos réunions
religieuses, mais pendant les soixante secondes de toutes nos minutes.
"Si elle tarde, attends-la." Ce n'est pas à nous d'accomplir la vision.
C'est à nous d'attendre, fidèlement, jusqu'à ce qu'elle s'accomplisse. Mais
une fois plongés dans la vie pratique, nous oublions ce que nous avions vu.
Au début, la vision semblait nous suffire, nous ne savions pas attendre
qu'elle s'accomplît. Nous nous sommes jetés dans l'activité concrète, et
quand la vision s'est accomplie, cela nous a échappé. Savoir attendre que la
vision s'accomplisse, c'est la preuve que nous sommes fidèles à Dieu. La vie
de notre âme est en danger quand nous ne savons pas attendre, absorbés que
nous sommes par le travail pratique.
Dieu nous sème dans la tempête. Serez-vous une graine stérile? Cela dépend
de votre fidélité à la lumière que vous avez reçue. C'est Dieu qui doit vous
semer, vous projeter au bon endroit. Si vous voulez choisir vous-même votre
endroit, vous serez une graine stérile. Si Dieu vous sème, vous porterez du
fruit.
Marchez selon que vous avez la lumière.



O.Chambers, © Editions LLB-France

 


 

 -  Assurez-vous qu’il vaut vraiment la peine de mourir pour ce pour quoi vous vivez.

 -  N’essayez pas de porter les fardeaux de demain avec la force reçue aujourd’hui.

 -  Notre foi n’est peut-être pas grande, mais elle repose sur un Dieu qui est grand.

 -  La fidélité dans les petites choses est une grande chose aux yeux de Dieu.

 -  Vous ne pouvez pas empêcher le diable de passer dans votre rue, mais vous pouvez l’empêcher de s’arrêter chez vous.

 -  Plus encore que notre service, Dieu désire notre amour.

 -  Celui à qui l’on a fait du bien doit toujours s’en souvenir, et celui qui l’a fait doit toujours l’oublier !

 -  Il est plus important de découvrir ce que Dieu veut me dire dans une période difficile que de sortir de cette période difficile.

Hudson Taylor, proposé par WebPasteur 

 


 

par Georges Müller

1Jean 2:17  Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
 

1° Je cherche, d'abord, à m'assurer s'il n'y a dans mon cœur aucune volonté propre sur un objet quelconque. Les neuf-dixièmes du tourment que se donnent certaines personnes, en général, provient de ce fait. Les neuf-dixièmes des difficultés sont vaincues lorsque nos cœurs sont prêts à faire la volonté de Dieu, quelle qu'elle soit. Quand on est véritablement dans un tel état, la volonté de Dieu ne tarde pas à vous être révélée. 

2° Ce premier point acquis, je ne m'attarde pas aux sentiments et aux impressions. S'il en était ainsi, je tomberais bientôt dans de grandes illusions. 

3° Je cherche la volonté de l'Esprit de Dieu dans la Parole de Dieu. L'Esprit et la Parole vont ensemble. Si je consulte le Saint-Esprit seul, sans la Parole, je puis encore me faire illusion. Si le Saint-Esprit me conduit, ce sera toujours en accord avec les Écritures. 

4° Ensuite, je mets dans la balance les circonstances. Ces dernières indiquent souvent la volonté de Dieu, en accord avec la Parole et le Saint-Esprit. 

5° Je supplie Dieu ensuite de me révéler toute Sa volonté. 

6° Ainsi, dans la prière, l'étude de la Parole, la réflexion, j'en viens à me former un jugement, et, selon ma connaissance et ma capacité, mon esprit étant en paix, je prends la détermination d'agir, toujours dans un esprit de prière. Dans les choses ordinaires et dans les transactions de grande importance, cette méthode m'a toujours réussi. 

Au cours de ma vie chrétienne, qui comprend actuellement (mars 1895), une période de 69 ans et 3 mois, je n'ai pas le souvenir d'avoir recherché la volonté de Dieu une seule fois avec sincérité et persévérance, au moyen de la Parole de Dieu et par le Saint-Esprit, sans avoir été invariablement conduit sur la voie droite. Mais lorsque la droiture du cœur et l'intégrité devant Dieu m'ont fait défaut et que je n'ai pas su attendre avec patience le conseil de Dieu, mais que, plutôt, j'ai préféré le conseil de mes semblables aux déclarations de la Parole du Dieu vivant, alors j'ai commis de graves fautes.

Georges Muller 

 


 

  •  L'HYPOCRISIE SPIRITUELLE


    "Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne va pas à la mort, qu'
    il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère." 1 Jean 5, 16.

    Si nous ne savons pas discerner la manière dont l'Esprit de Dieu travaille
    en nous, nous risquons de tomber dans l'hypocrisie spirituelle. Nous voyons
    chez les autres leurs manquements, et nous les jugeons de très haut, au lieu
    d'intercéder pour eux. Nous oublions que ce n'est pas notre intelligence,
    mais bien l'Esprit pénétrant du Dieu très Saint qui nous a révélé ces
    manquements, nous nous érigeons nous-mêmes en juges, au lieu de prier Dieu,
    afin qu'Il donne la vie au pécheur. Tout occupés de critiquer les autres,
    nous oublions d'adorer Dieu comme nous le devons, et nous devenons des
    hypocrites.

    Une des tâches les plus délicates dont Dieu puisse nous charger, nous qui
    voulons le servir, c'est cette tâche de discerner ce qui ne va pas chez les
    autres. Il nous révèle leurs manquements pour que nous nous chargions de
    leur fardeau, et que nous adoptions à leur égard la pensée même du Christ
    pour eux. Si nous savons intercéder en leur faveur, Dieu leur donnera la
    vie. Ce n'est pas certes que de nous-mêmes nous puissions atteindre à la
    pensée de Dieu. Mais nous pouvons ouvrir notre âme à Dieu, pour que Sa grâce
    puisse nous traverser et aller aux âmes qui en ont besoin.

    Est-ce que Jésus peut distinguer en nous quelques traces de Ses efforts
    douloureux pour la naissance d'une âme? Il faut pour cela que nous ayons
    résolument adopté Sa manière de voir ceux pour lesquels nous intercédons.
    Puissions-nous mettre dans notre intercession tout notre cœur, afin que
    Jésus soit vraiment content de nous!



    O.Chambers, "Tout pour qu'Il règne"© Editions LLB-France 

 


 

 "Je m'abandonne à Toi,
 Fais de moi ce qu'il Te plaira.
 Quoique Tu fasses de moi, je Te remercie.
 Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
 Pourvu que Ta volonté se fasse en moi, en toutes Tes créatures.
 Je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
 Je remets mon âme entre Tes mains.
 Je te la donne, mon Dieu, avec tout l'amour de mon cœur, parce que je T'aime, et que ce m'est un besoin d'amour de me donner, de me mettre entre Tes mains, sans mesure, avec une infinie confiance, car Tu es mon Père."
 
 Charles de Foucauld

 


 
  • COMMENT PORTER NOTRE FARDEAU ?


    "Décharge-toi de ton fardeau sur l'Éternel, et Il te soutiendra." Psaume 55 : 23

    Il y a des fardeaux que nous devons accepter, et d'autres que nous devons
    rejeter. Nous n'avons le droit de garder ni le fardeau du doute ni celui du
    péché, mais il y a des fardeaux dont Dieu lui-même nous a chargés et qu'Il
    veut que nous gardions, mais qu'Il nous aidera Lui-même à porter :
    "Décharge-toi de ton fardeau sur l'Éternel, et Il te soutiendra." Si nous
    entreprenons de travailler pour Dieu, mais sans nous appuyer sur lui, nous
    serons écrasés par le sentiment de notre responsabilité. Mais si nous nous
    déchargeons sur Lui du souci de ce fardeau qu'Il nous a donné à porter, il
    nous délivre du poids de toute responsabilité et nous donne à la place le
    sentiment de Sa présence.

    Que de chrétiens ont entrepris une oeuvre, pleins de courage et de beaux
    sentiments, mais sans posséder la communion intime avec Jésus-Christ. Ils
    aboutissent très vite à l'écrasement. Leur fardeau les fatigue et leur
    devient insupportable. On dit tout autour d'eux: « Quel beau commencement,
    et quelle banqueroute !"

    "Décharge-toi de ton fardeau sur l'Éternel." Au lieu de vouloir le porter
    tout seul, pose-le par un bout sur l'épaule de Dieu. N'est-il pas écrit: "L'
    empire sera posé sur son épaule." Ne rejette pas ton fardeau, mais porte-le
    allègrement, soutenu par l'Éternel. Avec un tel soutien, il deviendra léger.


    O.Chambers, "Tout pour qu'Il règne"© Editions LLB-France





Il est humain de faire chorus avec la foule. Il est divin de se tenir debout
et seul. Humain de suivre le peuple, de se laisser emporter par le courant ;
divin de suivre un principe, de lutter contre le courant. Il est naturel de
compromettre sa conscience, et de suivre la mode sociale et religieuse par
amour du gain ou du plaisir ; il est divin de les sacrifier tous deux sur
l'autel de la vérité.

"Personne ne fut avec moi, mais tous m'abandonnèrent", écrivait le vaillant
apôtre en décrivant sa première comparution devant Néron, parce qu'il
croyait et enseignait contrairement au monde romain. La vérité n'est plus de
mode depuis que l'homme a changé sa robe d'immaculée lumière pour un
vêtement de feuilles fanées.

Noé bâtit, et voyagea seul. Ses voisins se moquèrent de ses craintes
puériles en apparence et périrent tous, sans une seule exception. Abraham
marcha et adora seul.
Les Sodomites se riaient du simple berger; ils
suivirent le courant du monde et furent la proie des flammes. Daniel mangea
et pria seul.
Élisée sacrifia et témoigna seul. Jérémie prophétisa et pleura
seul. Jésus aima et mourut seul.


Il déclara, concernant le chemin solitaire que devraient fouler ses
disciples : "Étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie et
il y en a peu qui le trouvent". Le traitement qu'ils auraient à subir de ceux
qui marchent dans le chemin large est décrit ainsi: "Si vous étiez du monde,
le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde,
le monde vous hait."


Israël au désert louait Abraham, et persécutait Moise. L'lsraël des Rois
louait Moise et persécutait les prophètes. L'Israël de Caïphe louait les
prophètes et persécutait Jésus. L'Eglise des papes louait le Sauveur et
persécutait les saints. Et aujourd'hui des multitudes dans l'Eglise
professante et dans le monde applaudissent le courage et l'énergie des
patriarches et prophètes, des apôtres et martyrs, mais condamnent comme de
l'entêtement ou de la folie, la même fidélité pour la vérité.


ON CHERCHE aujourd'hui des hommes et des femmes, jeunes et vieux, qui
veulent obéir à la Parole de Dieu seule, et sont prêts à sacrifier pour cela
leur fortune, leurs amis et même leur vie.


T.A.Sparks



 

Les désappointements de la vie ne sont en réalité que les décrets de l’Amour.

« Mon enfant, j’ai un message pour toi aujourd’hui. Je te le murmurerai doucement à l’oreille afin que les orages qui peuvent survenir soient émoussés.  Ce message est si court, une petite phrase. Laisse-la descendre au plus profond de ton cœur et sers-t-en comme d’un oreiller pour reposer ta tête fatiguée. »

« C’est de par moi que cette chose a eu lieu. » 1 Rois 12 :24

As-tu jamais pensé que tout ce qui te concerne, me concerne aussi? Celui qui vous touche, touche à la prunelle de son œil (Zacharie 11 :8). Tu es précieux à mes yeux . C’est pourquoi, je prends plaisir à t’éduquer. Lorsque la tentation t’assaille et que l’ennemi vient comme un fleuve, je voudrais t’apprendre que : « C’est de par moi que cette chose a lieu ».

Ta faiblesse a besoin de ma force, et ta sécurité consiste à me laisser combattre pour toi. Es-tu dans des circonstances difficiles, entouré de personnes qui ne te comprennent pas, qui ne consultent jamais tes goûts et te mettent à l’arrière-plan : « C’est de par moi que cette chose a eu lieu ».

Je suis le Dieu des circonstances, tu n’es pas placé où tu es par pur hasard, mais parce que c’est la place que j’ai choisie pour toi. N’as-tu pas demandé à devenir humble? Vois donc, je t’ai placé à cette école même où cette leçon est apprise; c’est par ton entourage et tes compagnons que l’œuvre de ma volonté s’accomplit.

As-tu des difficultés d’argent? T’est-il difficile de joindre les deux bouts? « C’est de par moi que cette chose a eu lieu  » … car je suis Celui qui possède toutes choses. Je voudrais que tu tires tout de moi et que tu dépendes entièrement de moi. Mes richesses son illimitées (Philippiens 4 :19). Mets mes promesses à l’épreuve. Qu’il ne puisse pas être dit de toi : « Mais dans cette circonstance, vous ne crûtes point l’Éternel votre Dieu » (Deutéronome 1 :32).

Passes-tu une nuit d’affliction? « C’est de par moi que cette chose a eu lieu ».
Je suis l’Homme de douleurs et qui sait ce qu’est la langueur. Je t’ai laissé sans soutien humain afin que, te tournant vers moi, tu obtiennes la consolation éternelle (2 Thessaloniciens 2 :16-17).

Un ami t’a-t-il désappointé? Un de ceux à qui tu as ouvert ton cœur? « C’est de par moi que cette chose a eu lieu ».  J’ai permis ce désappointement afin que tu apprennes que:
 
 Le meilleur ami, c’est Jésus,
Il nous préserve des chutes
Combat pour nous dans nos luttes.
Oui, le meilleur Ami, c’est Jésus.
 
Maurice Capelle




"Le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d'eaux."
Esaïe 35. v. 7

Avant qu'une chose se réalise, nous en avons la vision. Mais lorsque nous
constatons que cette vision, bien qu'elle soit authentique, ne se réalise
pas, Satan profite de ce moment favorable pour nous tenter; et nous en
arrivons à dire que ce n'est pas la peine de continuer. Au lieu de voir
s'accomplir la vision, nous traversons la vallée de l'humiliation.

Dieu nous donne d'abord une vision, puis il nous fait descendre dans la
vallée, pour nous marteler jusqu'à ce que la vision ait pris forme en nous.
C'est dans cette vallée que tant d'entre nous faiblissent et perdent pied.
Chaque vision se réalisera un jour, si nous avons la patience d'attendre.
Sachons bien que Dieu a le temps. Il ne se presse jamais. Nous sommes, nous,
au contraire, terriblement pressés et impatients. Éclairés par la splendeur
de la vision reçue, nous nous mettons en marche, mais la vision n'est pas
encore devenue réalité en nous. Il faut donc que Dieu nous conduise dans la
vallée et nous fasse passer par le feu et par l'eau, pour nous façonner
jusqu'à ce que nous soyons prêts à recevoir ce qu'il voulait nous donner.
Dès l'instant où nous avons eu la vision, Dieu a commencé à travailler pour
former en nous son idéal; mais sans cesse nous échappons de ses mains et
essayons de nous façonner nous-mêmes à notre façon.

La vision que Dieu nous accorde n'est pas un rêve, mais une révélation de ce
que Dieu veut que nous soyons. Laissez-le vous mettre sur son tour, comme le
potier, et vous façonner à sa guise, et il est certain qu'il vous rendra
conforme à la vision qu'il vous a donnée. Pendant qu'il travaille, ne perdez
pas patience.


O.Chambers, "Tout pour qu'Il règne"© Editions LLB-France

 



Se trouver soi-même dans la fournaise de l'affliction

"Maintenant mon âme est troublée... Et pourquoi dirais-je: Père, délivre-moi
de cette heure?... Mais c'est pour cette heure-là que je suis venu! Père,
glorifie ton nom!" Jean 12 : 27-28

Comme enfant de Dieu, je n'ai pas à Lui demander de m'épargner la peine de l'affliction, mais seulement que je puisse rester et devenir ce que je dois
être à travers la fournaise. C'est dans la fournaise que notre Seigneur s'est trouvé lui-même. L'affliction ne lui a pas été épargnée, mais en elle il s'est trouvé, il s'est enrichi.

Nous disons que l'affliction ne devrait pas exister, mais elle existe, et c'est dans cette fournaise  que nous devons nous trouver nous-mêmes. Si nous
essayons d'y échapper, si nous refusons d'en tenir compte, nous sommes des
insensés. L'affliction est un des faits capitaux de la vie; il ne sert de
rien de le nier. Le péché, l'affliction, la souffrance sont des réalités, et
si Dieu les permet, ce n'est pas à nous de dire qu'il se trompe.

L'affliction fait disparaître beaucoup de notre frivolité, mais elle ne nous
rend pas toujours meilleurs. Ou la souffrance m'élève, ou elle m'abaisse.
Vous ne pouvez pas vous trouver vous-même dans le succès, vous perdriez la
tête, ni dans la médiocrité quotidienne, vous seriez dégoûté de vous-même.
Vous ne pouvez vous trouver vous-même que dans la fournaise de l'affliction.
La raison en est peut-être difficile à connaître, mais c'est un fait
confirmé par l'Écriture et par notre expérience. Vous reconnaissez tout de
suite l'homme qui s'est trouvé lui-même dans la fournaise de l'affliction:
lorsque vous êtes désemparé, allez à lui, il vous accueillera, il trouvera
toujours du temps à vous donner. Les autres vous dédaigneront et n'auront
pas de temps à vous consacrer. Celui qui s'est ainsi trouvé lui-même peut
venir au secours des autres.

O.Chambers, "Tout pour qu'Il règne" © Editions LLB-France


"Si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme les petits enfants..." Matthieu 18, v. 3

 

Ces paroles du Seigneur s'appliquent à notre conversion initiale, mais nous avons à nous convertir tous les jours de notre vie, à nous tourner sans cesse vers Dieu comme de petits enfants. Si nous nous fions à notre intelligence au lieu de nous fier à Dieu, il nous tient pour responsables des conséquences. Dès que par la volonté de Dieu nous sommes placés physiquement dans des conditions nouvelles, il nous faut veiller à ce que notre vie naturelle obéisse aux ordres de l'Esprit de Dieu. Avoir obéi une fois n'est pas une preuve suffisante que nous le ferons de nouveau. Pour que notre vie naturelle soit liée à notre vie spirituelle, il faut une conversion sans cesse continuée, chose que nous avons du mal à accepter. Quelles que soient les circonstances où nous sommes placés, l'Esprit de Dieu demeure toujours le même, et son salut ne change pas, mais nous avons à "revêtir l'homme nouveau". Dieu nous tient pour responsables chaque fois que, nous obstinant volontairement, nous refusons de nous convertir. Ce n'est pas notre vie naturelle qui doit régner sur nous, c'est Dieu.

Ce refus de nous convertir continuellement est un obstacle à notre vie spirituelle. Notre obstination vient de notre orgueil, qui se dresse contre l'autorité de Dieu. Nous faisons une idole de notre indépendance et de notre caprice, et refusons de les appeler par leur nom. Ce que Dieu considère être notre faiblesse obstinée, nous l'appelons notre force. Il y a bien des domaines de notre vie qui ne lui sont pas soumis, et ils ne peuvent l'être que par une conversion continue; alors lentement mais sûrement, nous soumettrons à l'Esprit de Dieu tout notre être.

O.Chambers, "Tout pour qu'Il règne" © Editions LLB-France


Marie : Hier soir, dans la cuisine, je préparais le dîner, quand mon petit garçon est entré. Il m'a tendu un morceau de papier griffonné. J'ai essuyé mes mains sur mon tablier, et je l'ai lu. Et voici ce qu'il disait :

L'enfant : pour avoir fait mon lit toute la semaine, 3 francs. Pour avoir été aux commissions, 1 franc. Pour avoir surveillé le bébé pendant que toi tu allais aux commissions, 1 franc 25. Pour avoir descendu la corbeille à papiers, 75 centimes. Pour avoir remonté la corbeille à papiers 1 franc et 10 centimes. Pour avoir arrosé les fleurs sur le balcon, 25 centimes.

Marie : Je l'ai regardé, il se tortillait en mâchant son crayon et une foule de souvenirs sont revenus à ma mémoire. Alors j'ai repris son crayon, j'ai retourné la feuille et voilà ce que j'ai écrit :

Pour neuf mois de patience et douze heures de souffrances : cadeau. Pour tant de nuits de veille, surveillant ton sommeil : cadeau. Pour les tours de manège, les jouets, le collège : cadeau. Et quand on fait le tour, le total de mon amour, c'est "cadeau".

Quand il a eu fini de lire, il avait un gros chagrin dans les yeux. Il a levé la tête et a dit : "M'man, je t'aime très beaucoup." Il a repris son papier, l'a retourné, et en grosses, grosses lettres, a marqué : "cadeau".

Et quand on fait le tour, le total de de l'amour, c'est : CADEAU.

Marie LAFORET


  • L'ANE

Un jour, l'âne d'un fermier tomba dans un puits. L'animal gémissait
pitoyablement et le fermier se demandait quoi faire. Finalement, il décida
que l'animal était vieux et que le puits devait disparaître de toute façon.
Ce n'était pas rentable pour lui de tenter de récupérer l'âne. Il invita
tous ses voisins à venir l'aider à boucher le puits. Ils saisirent tous une
pelle et commencèrent à enterrer le puits. Au début, l'âne réalisa ce qui se
produisait et se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de
chacun, il s'est tu. Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda dans le fonds
du puits et fut étonné de ce qu'il vit. Avec chaque pelletée de terre qui
tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait
pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins
du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, l'âne se secouait et
montait sur la terre. Bientôt, chacun fut stupéfié que l'âne sorte hors du
puits et se mette à trotter !

La vie va essayer de vous engloutir de toutes sortes d'obstacles. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais, en n'abandonnant jamais ! Alors, secouez-vous et foncez ! Rappelez-vous les cinq règles simples pour être heureux :
1. Libérez votre cœur de la haine.
2. Libérez votre esprit des inquiétudes.
3. Vivez simplement.
4. Donnez plus.
5. Attendez moins.

 


 
APPRENDRE A ECOUTER DIEU
 
Ce que je vous dis dans l'ombre, redites-le en plein jour; ce qui vous est dit à l'oreille, publiez-le du haut des toits. Matthieu 10 : 27
 
Il arrive que Dieu nous fait passer par l'épreuve de l'ombre, pour nous apprendre à l'écouter. C'est dans l'obscurité qu'on élève les oiseaux chanteurs. Dieu nous met parfois à l'ombre de sa main pour faire notre éducation. "Ce que je vous dis dans l'ombre..." Une fois dans les ténèbres, restez là où Dieu vous a mis, et ne dites plus rien, attendez en silence. Si vous vous mettiez à parler, vous feriez fausse route. Quand on est dans l'obscurité, c'est le moment d'écouter. Ne parlez aux autres de ce qui vous arrive, ne cherchez pas des explications dans des livres. Écoutez seulement ce que Dieu veut vous faire entendre.
 
Vous recevrez de sa part un précieux message que vous pourrez donner à
d'autres, quand vous serez de nouveau dans la lumière.
 
Après chaque période de ténèbres vient en nous de la joie mêlée d'humiliation. (Si c'était de la joie sans mélange, il serait fort douteux que nous ayons entendu la voix de Dieu.) Notre joie vient de ce que Dieu nous parle. Notre humiliation est terrible: "Comme il a fallu longtemps pour que j'entende la voix de Dieu, pour que je comprenne ce qu'il avait à me dire ! Que de jours, que de semaines où Dieu me parlait pour rien!" Il vous accorde maintenant le don précieux de l'humiliation. Votre cœur s'attendrira. Désormais vous écouterez Dieu.

Oswald Chambers



 
ECOUTER DE TOUTE SON AME
 
Parle, ton serviteur écoute. I Samuel 3,10
 
Je puis avoir une fois écouté Dieu ponctuellement: cela n'implique pas que je
sache toujours l'écouter. Par la dureté de mon cœur et la paresse de mon
esprit, il est manifeste que je n'ai pour lui ni amour ni respect. D'un ami
qu'on aime vraiment, on devine les moindres désirs. Or, Jésus n'a-t-il pas dit:
 "Vous êtes mes amis" ? Ai-je désobéi ces jours-ci à un commandement de mon
Sauveur? Sans doute, je ne l'ai pas fait consciemment. Mais la plupart d'entre
nous ont si peu de respect pour Dieu que nous n'entendons même pas ce qu'il
nous dit. C'est comme s'il ne disait rien.
 
Ma vie spirituelle doit devenir une union si intime avec Jésus-Christ que
j'entende toujours la voix de Dieu, et que je sache que Dieu entend la mienne
(Jean 11,41-42). Uni à Jésus-Christ, j'écoute et j'entends Dieu de toute mon
âme, à chaque instant de ma vie. Il me parle par une fleur, par un arbre, par
un de ses serviteurs. Ce qui m'empêche de l'entendre, c'est que j'ai l'esprit
occupé par autre chose. Ce n'est pas que je sois résolu à ne pas l'entendre,
c'est que mon âme s'attache là où il ne faudrait pas, à ce qui m'environne, à
mon activité, à mes convictions: et Dieu a beau parler, je ne l'entends pas.
L'âme de l'enfant est toute unie: "Parle, Seigneur, ton serviteur écoute." Il
faut arriver à écouter Dieu de la sorte, toujours, et de toute son âe, sans
quoi l'on est absorbé par mille soucis et intentions, et l'on est sourd à la
voix de Dieu. L'ai-je entendue aujourd'hui?

Oswald Chambers



 
VOUS SENTEZ-VOUS EPUISE SPIRITUELLEMENT ?


Le Dieu d'éternité... ne se lasse pas, il ne se fatigue point. Isaïe 40,28
 
L'épuisement vient quand nos forces vitales sont à bout.
 L'épuisement spirituel n'est jamais la conséquence du péché, mais du travail
que nous faisons pour Dieu. Pour échapper à l'épuisement, il faut savoir où
puiser la force. Si Dieu vous demande d'être le pain rompu et le vin répandu,
cela veut dire que vous avez à être vous-même la nourriture des autres,
jusqu'à ce qu'ils apprennent à la trouver en Dieu. II vous faut bien compter
qu'ils vous épuiseront jusqu'au fond. Appliquez-vous à vous ravitailler à
mesure, ou vous succomberez bientôt.

Nous devons à Dieu de nous donner aux autres, qui sont Ses enfants, aussi
complètement qu'à Lui-même.
 Est-ce que par la manière dont vous servez Dieu vous vous êtes laissé aller
jusqu'à l'épuisement ? S'il en est ainsi, passez en revue tous vos mobiles
d'action. Qu'est-ce qui vous a poussé à travailler pour Dieu ? Est-ce votre
inclination personnelle, ou bien vous êtes-vous fondé sur la Rédemption
accomplie par Jésus-Christ? Ne vous lassez pas de surveiller les sources de
votre activité, et n'oubliez pas où se trouve la seule source authentique.
Vous n'avez pas le droit de dire à Dieu: "Oh! Seigneur, je me sens tellement
épuisé!" Il vous a sauvé, il vous a consacré, il vous a sanctifié pour pouvoir
vous épuiser. Laissez-vous épuiser pour le service de Dieu, mais rappelez-vous
que tout vous vient de Lui. "Toutes mes sources de vie, en Toi je les
trouverai."
 

Oswald Chambers


SURMONTE LE MAL PAR LE BIEN

Tchang était né et avait grandi dans un modeste foyer d'agriculteurs d'un petit village chinois. Très jeune, il perdit son père et fut élevé par sa mère, une fervente bouddhiste. A l'âge de vingt cinq ans, il était déjà chef d'une troupe toute dévouée au régime communiste. Envahir les villes, terroriser les familles, massacrer et piller, c'était là besogne courante. Les stations missionnaires n'étaient pas épargnées, bien au contraire.

Tchang, devenu général, se glorifiait de tels exploits. Un jour, il mit le feu à un hôpital et détruisit en même temps l'appartement du médecin missionnaire. Celui-ci demanda une entrevue à Tchang :
- Monsieur le général, j'ai une faveur à vous demander.
- Je ne t'accorderai rien du tout.
- Vous avez ruiné toute mon oeuvre, je n'ai plus rien à faire. Me permettez-vous de soigner vos soldats blessés?

Cette demande bouleversa Tchang. Il en parla à sa femme, une chrétienne qui priait depuis longtemps pour lui. Elle expliqua : "Ce missionnaire met en pratique la parole de l'évangile: Aimez vos ennemis".

- Eh bien ! dit le général, si telle est la religion de ces étrangers, je veux me faire chrétien.

En 1936, Tchang fut fait prisonnier. Sa femme demanda à pouvoir l'accompagner en captivité. C'est alors qu'il accepta Jésus pour son Sauveur et témoigna de sa foi avec courage tout le restant de sa vie.


 (Semence)


 

DIEU COMBAT POUR NOUS


Deutéronome 3:22  "Ne les craignez point; car l'Éternel, votre Dieu, combattra lui-même pour vous."


 
Nous devons nous rappeler sans cesse que les combats du chrétiens sont les combats de Dieu, que nos ennemis sont d'abord les ennemis de Dieu. 
 
Je parle bien-sûr du bon combat : celui qui consiste à marcher dans la foi  au Fils de Dieu : 
1Timothée 1:18  "La recommandation que je t'adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c'est que, d'après elles, tu combattes le bon combat "  
1Pierre 4:15  "Que personne d'entre vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou pour s'être ingéré dans les affaires d'autrui."

 Goliath ne voyait en David qu'un jeune homme de plus à tuer mais David avait compris que Dieu était avec lui et que tout était possible : 
1Samuel 17:45  "David dit au Philistin, Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot; et moi, je marche contre toi au nom de l'Éternel des armées, du Dieu de l'armée d'Israël, que tu as insultée."
 

Il disait encore dans un Psaume : 
 
Psaume 35:1 De David. "Éternel! défends-moi contre mes adversaires, Combats ceux qui me combattent! "
 

Car pour nos ennemis il y a un risque certain de combattre Dieu sans même le savoir... 
 
Actes 5:39  "Ne courez pas le risque d'avoir combattu contre Dieu. " 


Une armée peut se lever contre nous : restons calmes  :
 
Psaume 27:3  "Si une armée se campait contre moi, Mon coeur n'aurait aucune crainte; Si une guerre s'élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance.
 
Exode 14:14  L'Eternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence. " 

 L'Eternel va bientôt mettre la panique chez nos adversaires : 
 Exode 14:4  "A la veille du matin, l'Eternel, de la colonne de feu et de nuée, regarda le camp des Égyptiens, et mit en désordre le camp des Égyptiens. Il ôta les roues de leurs chars et en rendit la marche difficile. Les Égyptiens dirent alors, Fuyons devant Israël, car l'Eternel combat pour lui contre les Égyptiens."
 

Quand Il vient aïe, aïe, aïe ! Alors même nos ennemis ont la foi ! 
 1 Samuel 4:7  "Les Philistins eurent peur, parce qu'ils crurent que Dieu était venu dans le camp."

 Ne vous inquiétez pas si au départ tout semble annoncer la défaite . Le Seigneur arrive toujours au moment opportun ! 
 1 Samuel 4:7 "Malheur à nous! dirent-ils, car il n'en a pas été ainsi jusqu'à présent."  
Josué 5:14  "Il répondit, Non, mais je suis le chef de l'armée de l'Eternel, j'arrive maintenant."    

 Pasteur Bertrand Colpier



 
ACCEPTONS-NOUS D'ETRE MIS AU BAN DE LA SOCIETE ?
 
Nous sommes traités comme les ordures de l'univers. (2 Corinthiens 4, 13).
 
Ces mots ne sont point une exagération. S'ils ne s'appliquent pas à nous qui
nous appelons serviteurs de l'Évangile, ce n'est pas que Paul s'en soit servi
à tort, mais que nous sommes trop avisés et trop délicats pour accepter d'être
des balayures. "Compléter en ma chair ce qui manque à mes souffrances pour le
Christ", ce n'est pas un effet de la sanctification, mais de ce que j'ai été
"mis à part pour l'Évangile".
 
" Bien-aimés, dit l'apôtre Pierre, ne vous étonnez pas de l'ardeur des
tourments destinés à vous éprouver. " Si au contraire nous en sommes tout
étonnés, c'est que nous sommes des lâches. Nous reculons instinctivement
devant la boue. Nous refusons de nous baisser, de nous courber. Libre à vous
d'être sauvé tout juste ; vous pouvez refuser à Dieu d'être mis à part pour
l'Évangile. Ou bien alors vous pouvez accepter d'être traité vous-même comme
le rebut de la terre, pourvu que la Bonne Nouvelle soit proclamée. Le
serviteur de Jésus-Christ ne craint pas de marcher au martyre. Lorsqu'on se
fonde sur la morale purement humaine et qu'on se trouve en présence de la pire
abjection, on a un sursaut de répugnance instinctive et l'on ferme son cœur.
La Rédemption divine, cette merveilleuse vérité, est si profonde qu'aucune
bassesse n'y peut surnager. L'amour absorbe tout, Paul ne dit pas que Dieu l'a
mis à part pour en faire une âme d'élite, mais bien " pour révéler son Fils en
moi".

O. Chambers 


 

LA LETTRE D'AMOUR DU PERE

Mon Enfant,

Je regarde jusqu'au fond de ton cœur et je
sais tout de toi. (Psaume 139:1)
Je sais quand tu t'assieds et quand tu te lèves. (Psaume 139:2)
Je te vois quand tu marches et quand tu te couches, je connais parfaitement toutes tes voies. (Psaume 139:3)
Même les cheveux de ta tête sont comptés. (Matthieu 10:29-31)
Tu as été créé à mon image. (Genèse 1:27)
Je suis le mouvement, la vie et l'être. (Actes 17:28)
Je te connaissais même avant que tu sois conçu. (Jérémie 1:4-5)
Je t'ai choisi au moment de la création. (Éphésiens 1:11-12)
Tu n'étais pas une erreur. (Psaume 139:15)
Tous tes jours sont écrits dans mon livre. (Psaume 139:16)
Je détermine la durée des temps et les bornes de tes demeures. (Actes 17:26)
J'ai fait de toi une créature merveilleuse. (Psaume 139:14)
Je t'ai tissé dans le ventre de ta mère. (Psaume 139:13)
C'est moi qui t'ai fait sortir du sein de ta mère. (Psaume 71:6)
J'ai été déformé par ceux qui ne me connaissent pas. (Jean 8:41-44)
Je ne me suis pas éloigné, ni fâché, car je suis l'expression parfaite de l'amour. (1 Jean 4:16)
C'est mon amour de Père que je répands sur toi. (I1Jean 3:1)
Parce que tu es mon enfant et que je suis ton Père. (1 Jean 3:1)
Je t'offre plus que ton père terrestre pourrait jamais te donner. (Matthieu 7:11)
Car je suis le Père parfait. (Matthieu 5:48)
Toute grâce que tu reçois vient de ma main. (Jacques 1:17)
Car je suis celui qui subvient à tous tes besoins. (Matthieu 6:31-33)
Mon plan pour ton avenir est toujours rempli d'espérance. (Jérémie 29:11)
Parce que je t'aime d'un amour éternel. (Jérémie 31:3)
Mes pensées vers toi sont innombrables comme le sable sur le bord de la mer. (Psaume 139:17-18)
Et je me réjouis de tes louanges et de ton adoration. (Sophonie 3:17)
Je n'arrêterai jamais de te faire du bien (Jérémie 32:40)
Tu es le peuple que j'ai choisi. (Exode 19:5)
Je désire t'établir avec tout mon cœur et toute mon âme. (Jérémie 32:41)
Il est en mon pouvoir de te montrer de grandes et merveilleuses choses. (Jérémie 33:3)
Si tu me cherches avec tout ton cœur tu me trouveras. (Deutéronome 4:29)
Fais de moi tes délices et je te donnerai ce que ton cœur désire. (Psaume 37:4)
Car c'est moi qui t'ai donné ces désirs. (Philippiens 2:13)
Je suis capable de faire plus pour toi que tu pourrais probablement imaginer. (Éphésiens 3:20)
Car je suis ton encouragement le plus grand. (2 Thessaloniciens 2:16-17)
Je suis aussi le père qui te console dans tous tes ennuis.(2 Corinthiens 1:3-4)
Quand tu cries à moi, je suis près de toi et je te délivre de toutes tes détresses. (Psaume 34:18)
Comme un berger porte un agneau, je te porte près de mon cœur.
(Esaïe 40:11)
J'effacerai toutes larmes de tes yeux. (Apocalypse 21:3-4)
Et j'emporterai toute la douleur que tu as subie sur cette terre.
(Apocalypse 21:4)
Je suis ton père et je t'aime de la même façon que j'aime mon fils Jésus. (Jean 17:23)
Car dans Jésus mon amour pour toi est révélé. (Jean 17:26)
Il est la représentation exacte de mon être (Hébreux 1:3)
Et Il est venu pour démontrer que je suis pour toi, pas contre toi. (Romains 8:31)
Et te dire que je ne compte pas tes péchés. (2 Corinthiens 5:18-19)
Jésus est mort pour que toi et moi puissions être réconciliés.
(2 Corinthiens 5:18-19)
Sa mort est l'expression suprême de mon amour pour toi. (1 Jean 4:10)
J'ai renoncé à tout ce que j'aime pour gagner ton amour. (Romains 8:32)
Si tu acceptes mon fils Jésus, tu me reçois. (1 Jean 2:23)
Et rien ne te séparera de mon amour. (Romains 8:38-39)
Dans ma maison, il y a tant de joie dans le ciel devant la repentance d'un pécheur. (Luc 15:7)
J'ai toujours été le Père et serai toujours ton Père. (Éphésiens 3:14-15)
Ma question est ... veux-tu être mon enfant ? (Jean 1:12-13)
Je t'attends. (Luc 15:11-32)


Ton Père qui t'aime
Le Dieu Tout Puissant


 

LA TENACITE SPIRITUELLE
 
"Arrêtez, et sachez que moi, je suis Dieu !" Psaume 46,11
 
La ténacité, c'est plus que l'endurance. C'est l'endurance combinée avec la
certitude absolue que ce que nous attendons va se produire. La ténacité n'est
pas seulement le fait de s'accrocher ou de se suspendre à quelqu'un ou à
quelque chose, ce qui peut n'être que la crainte de se laisser tomber par
faiblesse. La ténacité, c'est l'effort intense d'un soldat qui n'admet pas que
son chef puisse être vaincu. Un disciple de Jésus-Christ n'est pas dominé par
la crainte d'aller en enfer. Ce qu'il craint par-dessus tout c'est que son
Maître ne triomphe pas, et que les grandes causes pour lesquelles il a lutté :
pardon, justice, concorde, amour, ne parviennent pas à l'emporter à la fin ; on
dirait tellement à voir ce qui se passe, que ce ne sont là que des feux
follets! C'est le moment de faire appel à la ténacité. Au lieu de nous
accrocher à Dieu sans rien faire pour Lui, travaillons avec résolution, avec
la certitude que Dieu ne sera pas vaincu.
 
Si nos espérances ne sont pas encore, à l'heure qu'il est, accomplies, cela
prouve qu'elles sont en train d'être purifiées. Aucun idéal conçu par l'esprit
humain qui ne doive s'accomplir un jour. Un des efforts les plus difficiles
que nous ayons à faire en cette vie est l'effort pour attendre que Dieu
accomplisse ce que nous espérons. "Parce que tu as observé la loi de ma
patience." (Apocalypse 3,10)           O. Chambers

 


 

PRISONNIER... MAIS PLUS HEUREUX QU'UN ROI!

"Agrippa dit à Paul :Tu me persuaderas bientôt d'être chrétien.
Mais Paul dit: Plût à Dieu que non seulement toi, mais aussi tous ceux qui m'entendent aujourd'hui, vous deveniez de toutes manières tels que je suis, hormis ces liens." Actes 26 v.28-29

La situation de Paul n'est guère enviable! Cet homme rempli d'amour pour son peuple a failli être lynché à Jérusalem par ses frères de race; il n'a été délivré que par l'intervention des forces de l'ordre romaines. Traîné de tribunal en tribunal, il est constamment l'objet de complots fomentés par les fanatiques religieux juifs.

Et maintenant, il se trouve là, lui prisonnier déjà âgé et marqué par les innombrables épreuves subies au service de son Maître, devant un couple royal reçu en grande pompe par le gouverneur romain accompagné des gens importants de la ville.

Il remplit avec courage et détermination la mission qui lui avait été confiée dès le début de son ministère d'annoncer le nom de Jésus devant les nations et les rois, et les fils d'Israël (Actes 9 v.15). Il prêche avec conviction la nécessité pour tous les hommes de se repentir de leurs péchés, et de croire en Jésus Christ.

Il ose même interpeller hardiment le roi pour le placer en face de sa responsabilité personnelle. Ce dernier paraît touché dans sa conscience, mais ne fera certainement pas la démarche décisive de se repentir et de croire: il est emprisonné par sa position royale. Le véritable homme libre dans cette enceinte de justice, c'est Paul que le Seigneur a affranchi non seulement de ses péchés, mais aussi de toute crainte des hommes.

Il est heureux, car son bonheur est de faire la volonté de celui qui l'a envoyé sur les routes du monde, à l'instar de son Maître envoyé par Dieu pour annoncer la bonne nouvelle de l'amour divin.

Il est heureux d'avoir l'approbation de son Seigneur auquel il obéit avec joie.

Il est heureux parce que l'Évangile est encore annoncé, et que certainement, dans cette salle solennelle, quelqu'un a été sauvé, pas le roi, mais peut-être un simple huissier qui a reçu la vie éternelle par le moyen de ses paroles.

Bref, il est heureux parce que pour lui "vivre, c'est Christ".
 Extrait du périodique "Plaire au Seigneur"
http://membres.tripod.fr/plaireauseigneur


 TRIBULATIONS ET EPREUVES

Actes 14:22 "C'est par beaucoup de tribulations que nous devons entrer dans le royaume de Dieu. "

  Le peuple de Dieu a ses épreuves. Ce n'était pas inscrit dans son plan, lorsqu'il choisit son peuple, et cela afin de n'être pas un peuple éprouvé. Ils étaient choisis dans la fournaise de l'affliction. Ils n'étaient pas choisis pour connaître la paix du monde ni une joie terrestre. Il ne leur était pas promis une exemption totale de la maladie, des douleurs, ni de la mort; mais quand le Seigneur retira la charte des privilèges, il a mis les châtiments parmi les choses au travers desquelles ils avaient inévitablement à passer, et comme faisant partie de leur héritage.

    Les épreuves sont une partie de notre lot; elles avaient été préparées d'avance pour nous dans le dernier testament en Christ. Aussi sûrement que les étoiles ont été façonnées par Ses mains et placées sur leur orbite, aussi sûrement nos épreuves nous ont ainsi été destinées. Il en a fixé les saisons et leurs lieux, leur intensité, et l'effet qu'elles auront sur nous.

    Des hommes droits ne doivent jamais espérer échapper aux difficultés; s'ils espèrent, ils seront alors mal à l'aise, car aucun de leurs prédécesseurs n'a jamais vécu sans elles. Remarquez la patience de Job; souvenez-vous d'Abraham car il eut ses épreuves, et par la foi malgré ses épreuves il devint le père de la foi. Notez bien la biographie des patriarches, des prophètes, des apôtres et martyrs, et vous découvrirez qu'aucun de ceux dont Dieu avait fait des vases de miséricorde, n'était fait pour passer par le feu de l'affliction.

    Il était ordonné anciennement que la croix des difficultés soit gravée sur chaque vase de miséricorde comme la marque royale par laquelle les vases d'honneur du Roi sont distingués. Mais puisque la tribulation est ainsi le chemin des enfants de Dieu, ils ont la consolation de savoir que leur maître l'a traversée avant eux. Ils ont sa présence et la satisfaction d'être aimés de Lui, sa grâce pour les supporter, et son exemple pour les enseigner. Il leur faudra passer par beaucoup de tribulations pour savoir les endurer et atteindre le royaume.
 
(Charles Spurgeon)

 

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